Lorsque Pascal Raffy, propriétaire de la Maison BOVET 1822 et de la Manufacture DIMIER 1738, orchestre le développement d’un nouveau garde-temps, il s’applique à conjuguer le talent de chacun des artisans qui œuvreront à sa conception et à la manufacture de la totalité de ses composants. De nombreuses synergies naissent de ces indispensables interactions où chacun magnifie le travail réalisé par ses confrères. 

Le quantième perpétuel rétrograde VIRTUOSO VII ne fait pas exception et symbolise à lui seul la cohérence et l’aboutissement absolu issus du savoir-faire à nul autre pareil qui rythme l’activité des ateliers de la Maison depuis près de deux siècles. 

Le Calibre à Spécialités Horlogères Virtuoso II qui anime ce nouveau garde-temps est apparu dans les collections BOVET 1822 en 2014. Une année après son arrivée remarquée dans l’univers de la Haute Horlogerie, ce ne sont pas moins de six modèles qui en sont déjà équipés et qui illustrent sa fantastique polyvalence, dénuée du moindre compromis technique ou esthétique. Après Monsieur BOVET et VIRTUOSO V, présentés lors du salon BOVET de janvier 2015, le VIRTUOSO VII devient le troisième garde-temps d’une collection Complications imaginée et redessinée autour de ce nouveau calibre d’exception. Un mouvement adapté aux fonctionnalités du boitier AMADEO® et capable d’afficher heures, minutes, secondes et toutes les complications envisageables simultanément sur ses deux faces. 

Le quantième perpétuel est une complication très prisée des collectionneurs. De par l’utilité permanente des informations qu’il dispense : le jour, le quantième, le mois et le cycle bissextile avec une précision qui ne nécessite qu’une correction tous les 400 ans. Mais les spécialistes savent également la dextérité exigée par la manufacture de cette complication. Les horlogers ajustent ainsi à la main les fonctions des interactions qui existent entre chacun des 489 composants du mouvement. Il y a de la poésie également dans les mécanismes d’un quantième perpétuel où l’infiniment petit rejoint l’infiniment grand de l’espace qui rythme notre temps. 

Un rythme régulé minutieusement par les horlogers de la Maison qui obtiennent une chronométrie exemplaire avec ce mouvement dont la plus rapide des roues fait douze tours par minute alors que la plus lente a besoin de 8 ans pour boucler un seul tour. 

La proximité que Pascal Raffy entretien avec les collectionneurs l’a donc naturellement conduit à faire entrer le VIRTUOSO VII dans la collection Amadeo Fleurier Complications. 

Introduit en 2010, le système de boitier convertible AMADEO® permet de transformer son garde-temps en montre bracelet réversible, en montre de table ainsi qu’en montre de poche sans nécessiter l’usage du moindre outil. A l’instar des autres références de la collection, le VIRTUOSO VII présente donc deux visages distincts sur chacune des faces de son emblématique boitier. Le premier affiche en plus des heures, des minutes, des secondes et de la réserve de marche, l’ensemble des indications du quantième perpétuel. Traditionnellement, les informations relatives au calendrier sont réparties dans la surface centrale du cadran alors qu’heures et minutes se lisent en périphérie de celui-ci. L’option retenue par Pascal Raffy consiste tout simplement à faire l’inverse. Heures et minutes s’affichent ainsi sur un cadran central. L’œil humain étant habitué à interpréter intuitivement ce type d’affichage analogique, la lecture des heures et des minutes ne pose aucun problème malgré cette réduction dimensionnelle. 

La périphérie du cadran étant libérée, les indicateurs des jours et des mois ont ainsi pu y prendre place. Leur taille exceptionnelle et leur positionnement diamétralement opposé a permis d’extrapoler la grandeur des écritures. Pour une lisibilité encore accrue, les noms des jours et des mois ont été imprimés en blanc ou en noir (selon la couleur du cadran) sur des disques en saphir. Cette transparence permet d’apprécier la finesse du mécanisme sans encombrer l’espace. Plutôt que des guichets peu lumineux, ce sont des plaquettes noires ou blanches qui révèlent distinctement le nom du jour et du mois en cours. 

L’affichage de l’indication du quantième rétrograde a été placé à l’extérieur du cadran des heures et des minutes, concentriquement à ce dernier. Pour parfaire l’esthétique et accroitre encore la lisibilité, l’aiguille de quantième a été placée sous le cadran des heures et des minutes. Seule la flèche de celle-ci est visible et apparait mystérieusement sur la graduation qu’elle parcourt. 

Enfin, le disque du cycle des années bissextiles, positionné à 12H complète les informations du calendrier et répond en miroir à l’aiguille des secondes placée à 6H. 

Cette construction atypique permet également d’apprécier la complexité du mécanisme de quantième perpétuel et la virtuosité des artisans graveurs qui ont soigneusement décoré les plus infimes surfaces pouvant l’être. 

C’est dans un univers différent que nous emmène le second visage du VIRTUOSO VII. Le cadran des heures et des minutes, excentrés à 12H laisse, là encore, la part belle au mouvement orné ici de côtes de Genève circulaires centrées sur la cage à secondes. La cage à secondes est un mécanisme breveté développé par la Maison BOVET et qui permet d’afficher la seconde sur le même axe et de part et d’autre du mouvement tout en inversant leur sens de rotation. On trouve donc également de ce côté-ci du mouvement une aiguille de secondes élégamment positionnée à 6H. Enfin, un indicateur de réserve de marche renseigne la charge du ressort de barillet qui dispense à lui seul cinq jours d’autonomie ! 

Proposé en or rouge ou en or gris, le quantième perpétuel rétrograde VIRTUOSO VII est disponible avec des cadrans laqués noirs ou blancs. Maitres de la personnalisation, les artisans de la Maison mettront tout leur talent à l’œuvre pour répondre aux demandes spécifiques de chaque collectionneur qui le souhaitera. 

En fractionnant la seconde pour obtenir une chronométrie irréprochable tout en invitant le collectionneur à suspendre son temps, le Quantième Perpétuel VIRTUOSO VII emporte une part d’éternité interprétée par Pascal Raffy et les artisans de la Maison BOVET selon la plus noble expression du temps.