Bovet Arts Décoratifs

Communiqué de presse – SIHH 2019

Bovet Arts Décoratifs

A l’aube du 19ème siècle, les frères BOVET révolutionnaient les arts appliqués de l’horlogerie connue jusqu’alors en portant ceux-ci à un degré d’excellence encore inégalé comme en atteste l’omniprésence de garde-temps BOVET dans les musées d’art académique les plus prestigieux du monde

Lorsqu’en 2001, il devient propriétaire unique de la Maison BOVET 1822, M. Raffy dynamise d’emblée les arts décoratifs. Alors que la tendance et les modes sont au futurisme, il pérennise et développe des métiers alors quasi éteints tels que la gravure d’art, la peinture miniature ou l’émaillerie d’art. Les pièces uniques et les garde-temps personnalisés représentent aujourd’hui le tiers des garde-temps manufacturés annuellement par BOVET 1822 et témoignent de l’attachement des collectionneurs aux métiers d’arts.

Lors de la présentation annuelle des collections, BOVET 1822 a l’habitude de proposer une sélection de pièces uniques arborant peintures miniatures ou émail grand-feu. Cette année c’est un florilège des thèmes les plus chers aux collectionneurs que les artisans ont réinterprétés avec une inspiration nouvelle.
 

Ce millésime 2019 fait la part belle aux garde-temps destinés à la gent féminine.

Deux d’entre eux prennent pour thème l’éventail. Un choix qui séduit par son universalité. Les éventails existent ainsi depuis l’antiquité sur l’ensemble des continents et dans de nombreuses cultures. Rares sont les objets ayant perduré au fil des siècles en dépit des modes et des évolutions culturelles. Mais éventails et garde-temps ne partagent pas uniquement cette pérennité. Ils combinent chacune de multiples matériaux et nécessitent souvent plusieurs corps de métiers pour leur manufacture.
 

L’un des garde-temps représente un éventail en soie peinte, alors que le second, plus exubérant est constitué de plumes volumineuses et élégantes. Un thème qui se prête particulièrement à la technique de peinture miniature pratiquée par les artisans de BOVET 1822 puisqu’elle utilise la nacre pour toile de fond. Laquelle contraste avec une élégance rare avec les détails de la peinture miniature.

Le rendu des matières, leur volume ont exigé des dizaines d’heures de travail de la part de l’artiste peintre afin de restituer chaque détail, chaque fibre de la matière avec un réalisme stupéfiant. Pour parvenir à une telle définition le peintre utilise un pinceau muni d’un unique poil de martre et réalise l’intégralité de son œuvre au microscope.
 

C’est selon cette même technique que l’artisan a réalisé un cadran illustrant des carpes Koï. Un thème cher aux collectionneurs d’Asie du sud-est ou la carpe Koï est un symbole d’amour. C’est ce même thème de la carpe Koï que M. Raffy a demandé à Ilgiz Fazulzyanov d’interpréter. L’artiste joaillier russe, devenu partenaire de BOVET 1822 en 2014 réalise depuis les cadrans en émail grand-feu de la Maison. Deux carpes occupent ici le cadran et ondulent parmi les reliefs d’un fond lacustre serti de diamants dont l’éclat restitue les reflets scintillants de la surface. Une telle œuvre nécessite plusieurs centaines d’heures de travail d’une complexité exacerbée par la mixité des techniques utilisées.

Chacun de ces cadrans trouve place dans les 39mm de diamètre du boîtier Fleurier Amadéo sertis de diamants ronds qui permet de convertir son garde-temps en montre-bracelet, en montre de table ou en pendentif sans nécessiter l’usage du moindre outil.
 

En 2017, BOVET 1822 dévoilait une technique exclusive de peinture miniature ou l’artisan intègre à sa composition des strates de matières luminescentes. De nuit, la peinture s’illumine et révèle le moindre de ses détails dans des contrastes saisissants. Thème cher aux collectionneuses du monde entier, c’est un papillon orange qui déploie ses ailes sur la surface en nacre extra-blanche du cadran de ce garde-temps de 40mm de diamètre appartenant à la collection Château de Môtiers. De nuit, le rétro-éclairage dû à la luminescence de cette composition artistique, révèle la délicatesse des ailes du papillon dont la lumière transperce la fine soie pour un réalisme empreint de la plus envoutante poésie.

Trois garde-temps destinés aux hommes complètent cette collection. Deux d’entre eux représentent des dragons chinois. Un thème présent dans les collections de BOVET depuis 1822 et dont l’Empereur de Chine lui-même était un fervent collectionneur. De quoi expliquer le succès et la légitimité de cette thématique non seulement en Asie mais à travers le monde entier.
 

Un dragon doré surgit sur le fond bleu du cadran habillé du boîtier convertible Amadéo en or rouge de 43mm de diamètre. Cette une toute expression qui a été retenue pour la seconde version du même garde-temps. Ici un dragon aux couleurs vives se détache du fond en nacre foncée.

L’ultime garde-temps de cette collection arbore un tigre blanc. De tous les animaux, c’est l’un des plus difficiles à reproduire dans des dimensions aussi réduites que celles d’un cadran. Chaque poil de son épaisse fourrure est peint individuellement par l’artisan qui utilise un microscope afin de guider précisément l’unique poil de martre de son pinceau. Et malgré l’extrême miniaturisation de l’œuvre, la moindre imprécision y est simplement inadmissible.
 

C’est donc avec fierté que M. Raffy et les artistes et artisans de la Maison BOVET ont uni leurs talents et leur virtuosité pour manufacturer une collection dont la poésie et l’excellence rendent hommage aux collectionneurs du monde entier dont la fidélité contribue à pérenniser métiers et savoir-faire qui sont les piliers de notre passion pour la plus noble horlogerie.