BOVET Edouard Bovet Tourbillon
BOVET Edouard Bovet Tourbillon
Si l’histoire de la Maison BOVET débuta officiellement le 1er mai 1822, un événement majeur allait ancrer son destin, quatre ans plus tôt, en 1818.
Horlogers confirmés, Frédéric, Alphonse et Edouard Bovet quittèrent leur village natal de Fleurier pour rejoindre Londres en 1814 afin d’y développer leurs compétences commerciales. Edouard Bovet y fit preuve d’un talent remarquable rapidement doublé d’un esprit visionnaire. C’est ainsi qu’il embarque le 20 avril 1818 sur l’Orwell, vaisseau de la Compagnie des Indes Orientales, pour un périple de quatre mois qui allait alors le conduire jusqu’à Guangzhou. Il y débarque en pionnier le 16 août de la même année non sans avoir emporté quatre garde-temps d’une excellence technique et esthétique jusqu’alors inédite. Comme le reporte alors le journal suisse de l’horlogerie, un collectionneur mandarin acquiert les quatre garde-temps pour CHF 10’000.- chacun, l’équivalent de CHF 1’000’000.- de nos jours. Rapidement, l’engouement pour l’horlogerie des frères Bovet gagne l’Empereur, puis sa cour et enfin l’ensemble du peuple chinois. A tel point que Bovet (prononcé Bo-Wei) devient synonyme de montre de prestige dans le langage courant.
En plus de poser les fondements de la Maison BOVET, le succès d’Edouard Bovet s’inscrivit en modèle pour ses pairs demeurés à Fleurier qui l’imitèrent rapidement. Si bien que tous les horlogers de Fleurier et des villages avoisinant se spécialisèrent dès lors dans la « montre chinoise » qui allait leur offrir de longues décennies de prospérité et une renommée demeurée intacte jusqu’à nos jours.
Afin de commémorer le bicentenaire de cet événement majeur de l’histoire de BOVET et de celle de l’horlogerie helvétique, Pascal Raffy et les artisans de ses manufactures ont naturellement choisi de développer et de manufacturer un garde-temps dédié à l’univers du voyage.
Collectionnant lui-même la belle horlogerie d’antan et d’aujourd’hui, Pascal Raffy, connait parfaitement les attentes de ses pairs et des aficionados de la Maison BOVET en particulier. Et c’est en collectionneur autant qu’en propriétaire de BOVET qu’il se positionne pour présider au développement et à la mise au point de la totalité des garde-temps de la Maison depuis qu’il en a fait l’acquisition en 2001. Cette approche et les connaissances qui y sont liées permettent d’aboutir à des garde-temps aussi utiles que fonctionnels lors d’un usage quotidien quel que soit leur degré de complication. A cette expertise s’ajoute son statut de grand voyageur qui lui ont permis de véritablement canaliser et unifier les talents des artisans de la Maison pour harmoniser chaque détail esthétique et fonctionnel du Tourbillon Edouard Bovet dans une pertinence et une cohérence absolues.
C’est l’architecture éprouvée du tourbillon volant introduit dans les collections BOVET en 2015 que les horlogers de la Maison ont revisitée pour en proposer une nouvelle interprétation de prestige. La comparaison s’arrête toutefois ici, car c’est bien d’un mouvement entièrement redessiné et inédit dont il s’agit ici.
Le Tourbillon Edouard Bovet puise son énergie d’un barillet unique qui garantit sa colossale autonomie, supérieure à dix jours de réserve de marche, malgré ses nombreuses complications et ses 472 composants. Cette même énergie permet d’afficher pas moins de trois fuseaux horaires différents selon une configuration jusqu’alors inédite qui permet une lecture aussi complète qu’intuitive. Le fuseau local occupe le centre du garde-temps. Un dôme indiquant le cycle jour/nuit s’ajoute aux aiguilles des heures et des minutes. Ce dernier tourne en sens antihoraire pour être au plus près de la réalité. Ainsi, le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest.
Chacun des deux horaires additionnels permet d’afficher l’un des vingt-quatre fuseaux selon son propre choix. Ils affichent respectivement le nom de la ville correspondant au fuseau choisi dans un guichet, et l’heure de ce même fuseau par une aiguille parcourant un cadran 24H. Cette aiguille suit le contour d’un dôme hémisphérique représentant la Terre et surplombe naturellement le méridien du fuseau sélectionné. Afin de minimiser la consommation énergétique et d’optimiser la chronométrie du garde-temps les deux dômes sont en titane. Le choix de ce matériau complique sa réalisation tant d’un point de vue technique qu’artisanal. La surface du dôme est ainsi gravée pour représenter la carte du monde, spécialement redessinée pour occuper la surface hémisphérique du dôme. La surface des océans est abaissée avant de recevoir du Super-Luminova bleu, délicatement apposé à la main.
Impulsée par Pascal Raffy depuis 2016, la nouvelle vision de l’architecture même des mouvements s’harmonise aux affichages hémisphériques brevetés pour offrir une interprétation tridimensionnelle de la mesure du temps. C’est ainsi que les aiguilles de l’affichage central sont courbées à la main pour littéralement survoler les affichages des fuseaux secondaires.
Le Tourbillon Edouard Bovet est habillé de l’emblématique boîtier convertible Amadeo. Breveté en 2010, le système Amadeo permet de transformer son garde-temps en montre-bracelet réversible, en montre de table ou en montre de poche sans nécessiter l’usage du moindre outil. Cette fonctionnalité implique un affichage du temps sur les deux faces du mouvement. De ce fait, le deuxième visage du Tourbillon Edouard Bovet présente essentiellement le travail de gravure à la main qui orne chaque détail de sa surface. On y trouve un cadran affichant heures et minutes, synchronisées à l’affichage de l’heure locale. Ce cadran excentré a été redimensionné pour une lisibilité encore accrue. L’indicateur de réserve de marche complète les informations horaires de cette face du garde-temps.
Le Tourbillon Edouard Bovet est habillé de l’emblématique boîtier convertible Amadeo. Breveté en 2010, le système Amadeo permet de transformer son garde-temps en montre-bracelet réversible, en montre de table ou en montre de poche sans nécessiter l’usage du moindre outil. Cette fonctionnalité implique un affichage du temps sur les deux faces du mouvement. De ce fait, le deuxième visage du Tourbillon Edouard Bovet présente essentiellement le travail de gravure à la main qui orne chaque détail de sa surface. On y trouve un cadran affichant heures et minutes, synchronisées à l’affichage de l’heure locale. Ce cadran excentré a été redimensionné pour une lisibilité encore accrue. L’indicateur de réserve de marche complète les informations horaires de cette face du garde-temps.
Le tourbillon reçoit ainsi une énergie optimisée et quasi constante tout au long des dix jours de réserve de marche certifiés. Pour en accroître encore les qualités chronométriques, la construction du tourbillon volant double-face brevetée a été retenue. Cette nouvelle vision du tourbillon permet d’une part d’augmenter drastiquement sa chronométrie en minimisant les frottements et les effets de bras de leviers et d’en améliorer encore l’esthétique. La cage entière du tourbillon semble ainsi librement flotter dans les airs, son point de fixation au mouvement étant d’un encombrement qui le rend quasiment imperceptible.
Parce que la Maison BOVET est l’une des seules au monde à maîtriser la manufacture de spiraux traditionnels, celui du Tourbillon Edouard Bovet a été précisément calculé et manufacturé pour former avec le balancier à inertie variable un tandem parfaitement isochrone. L’organe régulateur ainsi formé oscille à 18’000A/h en résonnance avec la fréquence chère aux frères Bovet et aux plus puristes des collectionneurs. En réponse aux affichages horaires hémisphériques, le pont de cage assoit l’équilibre du garde-temps par sa double voûte tridimensionnelle. Ici aussi, le titane a été retenu afin de minimiser le poids de la cage. Un choix qui n’a pas simplifié le travail des artisans décorateurs qui sont parvenus à bercer les bras du pont malgré leur forme et les propriétés du titane particulièrement contraignantes.
Qu’il s’agisse de technique et de chronométrie ou d’arts décoratifs, tous les artisans de BOVET ont su une fois encore redéfinir l’excellence horlogère. Les cadraniers de la Maison y ont également largement contribués. Ayant intégré de nouveaux ateliers, ils y ont dessiné et manufacturé des cadrans arborant un guillochage inédit laqué en bleu.
En lien direct avec l’événement fondateur de la Maison, le Tourbillon Edouard Bovet répond parfaitement à la volonté de Pascal Raffy de développer des complications utiles adaptées à leur ère et à un usage quotidien. De nos jours, trois fuseaux horaires permettent de simplifier l’ordinaire des grands voyageurs, comme celui de tout un chacun, lié à l’inter-connectivité du monde moderne. Le remontage et le réglage du garde-temps ont également été pensés afin de répondre aux exigences du collectionneur. Le mécanisme de remontage a ainsi été calculé pour que seuls 75 tours de couronne soient nécessaires pour fournir les dix jours de réserve de marche. De même, chaque fuseau secondaire dispose de deux correcteurs qui permettent d’ajuster leur affichage aussi intuitivement que rapidement lors du réglage initial du garde-temps comme lors des voyages.
Proposé en or rouge, en or gris ou en platine, le Tourbillon Edouard Bovet offre une ergonomie exceptionnelle malgré sa densité mécanique. Par respect pour les collectionneurs, l’édition limitée porte sur le nombre de mouvements qui seront manufacturés indépendamment de leur définition. Ainsi seuls 60 mouvements sortiront des ateliers de la manufacture pour une exclusivité en adéquation avec l’excellence de ce garde-temps historique.