Bovet Récital 26 Brainstorm® Chapter One

Communiqué de presse – SIHH 2019

Bovet Récital 26 Brainstorm® Chapter One

En 2016, BOVET 1822 présentait le tourbillon Shooting Star, premier garde-temps d’une collection exclusive dédiée à l’astronomie. Suivirent les tourbillons Astérium et Grand Récital, respectivement en 2017 et 2018. Au-delà des spécificités techniques propres à chacun de ces trois garde-temps, cette trilogie explore de nouvelles façons d’exprimer la mesure du temps.

Son boîtier « écritoire » caractéristique en est à la fois l’inspiration et le support. Imaginé par M. Raffy, propriétaire de BOVET 1822, le boîtier « écritoire » présente une lunette inclinée à 6h. Cette ingénieuse idée a permis de diversifier les types d’affichage, en utilisant dômes, rouleaux, disques ou aiguilles tridimensionnelles pour davantage d’intuitivité, d’ergonomie et d’élégance. Par cette mise en scène tridimensionnelle, les informations sont hiérarchisées pour une lisibilité accrue et l’œil du collectionneur plonge au cœur du mouvement et y découvre l’excellence de chaque détail.

Collectionneurs et experts s’accordent à saluer la révolution stylistique portée par le boîtier « écritoire » comme en témoignent les nombreuses distinctions obtenues par les garde-temps de cette trilogie et la récente Aiguille d’Or du Grand Prix d’Horlogerie de Genève décernée au tourbillon Grand Récital. M. Raffy répond donc logiquement aux attentes des collectionneurs en présentant simultanément quatre complications développées spécifiquement pour habiter le volume du boîtier « écritoire ». Parmi elles, le Récital 26 Brainstorm® Chapter One.

Ce garde-temps d’exception apporte de nombreuses innovations et laisse deviner l’étendue des possibilités inédites d’interpréter la mesure du temps offertes par le boitier « écritoire ». Pour ce premier chapitre de Brainstorm®, M. Raffy l’a souhaité en saphir. Retenu pour sa transparence cristalline, le saphir est outre le deuxième matériau le plus dur connu après le diamant et, particularité méconnue, est plus léger que le titane ! Ce choix inédit a d’emblée révélé l’un des défis majeurs qu’allaient avoir à relever les techniciens de la Maison BOVET 1822. Si les boitiers en saphir sont connus depuis près de quarante ans, leurs dessins sont restés jusqu’alors relativement simples en raison des contraintes d’usinage et de polissage dues à la dureté du matériau. Le profil asymétrique de la carrure, de la lunette et de la glace du boitier écritoire ont confrontés ingénieurs et techniciens à des difficultés jusqu’alors invaincues.
 

A terme, carrure et glace ne forment qu’un seul élément qui respecte scrupuleusement le dessin originel des boîtiers de la collection et la courbure caractéristique de leur carrure en particulier. Le fond se constitue d’une lunette et des quatre cornes usinées en titane gr. 5. Bien entendu cette lunette porte une glace de saphir qui s’ouvre généreusement sur le fond d’un mouvement qui a beaucoup de secrets à dévoiler. Afin d’optimiser transparence et ergonomie, les horlogers de BOVET 1822 ont décidé de fixer le mouvement au fond plutôt qu’à l’intérieur de la carrure comme cela est usuellement le cas. Un choix qu’ils avaient déjà expérimenté avec succès dans la construction du non moins lumineux Tourbillon Ottantasei en 2016.

Le mouvement choisi pour occuper cette vitrine panoramique tridimensionnelle est régulé par le tourbillon volant double face breveté apparu dans les collections en 2015. Quatre ans plus tard, il a connu diverses évolutions et emporte aujourd’hui un balancier à inertie variable pour une chronométrie encore accrue par l’usage d’un spiral traditionnel dont BOVET figure parmi les très rares acteurs de l’univers horloger à en maitriser la science. Ce nouveau calibre puise son énergie d’un unique barillet qui garantit une autonomie de 10 jours de réserve de marche en dépit des nombreuses complications animées. La maitrise historique des longues réserves de marche par les horlogers de BOVET 1822 -qui en détient le record absolu avec une montre de poche manufacturée en 1900 et totalisant 370 jours de réserve de marche - s’explique par leur souci permanent de minimiser les frictions au cœur du mouvement. L’usage de méthodes artisanales et le soin porté à chaque détail constituent les principales raisons de cette maîtrise de l’énergie. Lesquels résument la philosophie qui anime le bureau technique de la Manufacture selon l’idée d’économiser de l’énergie plutôt que d’en ajouter afin d’accroitre l’autonomie. La solution au problème induit de la durée de remontage est apportée par le différentiel sphérique d’armage doublement breveté qui divise par deux le nombre de tours de couronne nécessaires à remonter complètement le garde-temps.

Fort de cette base solide aux performances chronométriques exemplaires, Brainstorm® affiche heures et minutes excentrées à 12H. S’agissant de la partie la plus haute sous le dôme prononcé du boitier, les horlogers ont manufacturé un aiguillage spécialement haut. Un index vissé sur la roue de cage ainsi que deux des bras du pont de cage, se succèdent à 120° d’intervalle pour parcourir le secteur des secondes graduées dans un fraisage du cadran principal. A relever que le pont de cage en titane doré nécessite à lui seul deux jours de travail par un unique artisan pour sa seule décoration.

Pour accentuer la transparence du boitier, la réserve de marche s’affiche par une came imprimée qui affiche l’énergie disponible au travers d’une jauge en « croissant » disposée à 4h.

Disposée symétriquement à 8h, une grande date y apparait presque mystérieusement dans un guichet circulaire. L’entier du mécanisme se révèle au regard du collectionneur qui pourra en apprécier les moindres détails par l’usage du disque des unités en saphir qui confère la transparence nécessaire.
 

A 12h, noyée dans le volume du cadran des heures et des minutes jaillit une phase de lune tridimensionnelle dont la cambrure du dôme s’oppose magistralement aux courbes du cadran. Pour un réalisme accru, la surface du dôme lunaire est gravée et les parties abaissées emplies de Superluminova®. Le ciel est représenté ici selon sa plus noble expression. Les cadraniers de BOVET 1822 ont ainsi réalisé l’exploit de sertir deux plaquettes circulaires de verre aventuriné dans le galbe prononcé de l’indicateur hémisphérique des phases de lune ! Les phases de lune se lisent donc avec un réalisme saisissant par les deux guichets circulaires qui surplombent le dôme.

Deux types de cadrans sont proposés à choix au collectionneur. L’un deux est un dôme prononcé en quartz bleu dont la transparence permet à l’oeil du collectionneur de parcourir successivement les différentes strates du mouvement. Il retrouvera au travers de l’espace compris entre chacune des pales de l’hélice concave que forme le second cadran proposé. Celui-ci est usiné dans un bloc d’aluminium avant d’être décoré par les mains expertes des artisans cadraniers. Au choix, le cadran pourra être décoré d’une gravure réalisée à la main par les graveurs de l’atelier de décoration. Un exercice qui relève du génie tant les pâles sont étroites et leur forme concave prononcée. Plusieurs couleurs de cadrans seront offertes à choix au collectionneur qui pourra également personnaliser son garde-temps en choisissant une forme d’hélice spécifique inspirée, par exemple, des jantes de son automobile préférée.

Bien que l’ensemble des complications présentes et leur mise en scène inédite soient particulièrement époustouflantes et justifient pleinement l’usage du saphir de ce boitier, il faut pivoter ce dernier pour observer le mouvement par le côté et en apprécier le plus grand secret. Sous cet angle de vue, on remarque immédiatement la construction atypique du mouvement.

Ce dernier entièrement développé et manufacturé au sein des bureaux et des ateliers de BOVET 1822 dévoile une architecture en escalier dont les plans inclinés successifs portent l’ensemble des mobiles et composants du mouvement. Ce choix exclusif apporte de nombreux avantages dans bien des aspects. Il permet d’abord d’occuper le volume du profil en V de la carrure de façon optimale pour une meilleure ergonomie et une esthétique digne des plus exigeants critères de la haute horlogerie artisanale. La lisibilité est également accrue. Chaque indication s’articule autour d’un axe perpendiculaire au plan incliné de la lunette offrant le meilleur angle de lecture avec une position normale du poignet.

Cette construction spéciale a donné son lot de difficultés inédites à l’ensemble des artisans. Micromécaniciens, décorateurs, cadraniers, horlogers sont parvenus ensemble à relever les nombreux défis que leur a apporté ce Récital 26. Pascal Raffy leur rends hommage en baptisant cette nouvelle prouesse horlogère Brainstorm® qui évoque à la fois des solutions trouvées en commun et le trait de génie nécessaire pour résoudre les nombreuses situations inédites d’un projet devenu réalité.

Quant à la dénomination Chapter One qui sous-titre ce garde-temps ? Elle laisse augurer que l’imagination foisonnante de M. Raffy a encore de nombreux terrains à explorer pour démontrer l’étendue des possibilités offertes par le dessin inédit du boitier écritoire.