Flying Tourbillon OTTANTASEI Designed by Pininfarina
Flying Tourbillon OTTANTASEI Designed by Pininfarina
Mouvement à remontage manuel 10 jours
Ce quatrième tourbillon amorce un virage significatif dans l’évolution de la collection tout en sublimant les codes identitaires de la collection dessinée avec Pininfarina. Ainsi le tourbillon OTTANTASEI conserve les lignes essentielles propres au design de la collection édictées par le Tourbillon Ottanta® en 2010. Si son appartenance à la famille BOVET by Pininfarina est évidente dès le premier regard, le Tourbillon OTTANTASEI regorge d’innovations techniques et d’évolutions stylistiques conjointement orchestrées autour d’un cahier des charges précis. Le terme « light » définit en anglais la lumière et la légèreté. Ce mot et son double-sens a orienté toutes les étapes du développement de ce projet.
Le boitier de ce garde-temps en incarne à lui seul toute cette « philosophie ». Les techniciens et les horlogers de la Manufacture DIMIER 1738 ainsi que les designers de Pininfarina ont unis leurs savoirs pour offrir un regard inédit sur l’originalité et la fascinante technicité d’un mouvement ; une nouvelle fois entièrement développé et manufacturé Maison. Quatre grandes glaces saphir occupent les principales surfaces et, le métal, qu’il s’agisse de titane ou d’or, trace avec contraste les lignes essentielles qui caractérisent le dessin de la collection tout en garantissant les propriétés requises par son aspect sportif. Plus que d’un boitier, on pourrait évoquer le vocabulaire aéronautique et une verrière qui désigne la partie vitrée d’un cockpit d’aéronef ou d’hélicoptère. Sans en revendiquer l’inspiration, les dessinateurs italiens et les techniciens de BOVET 1822 se sont tout de même intéressés au sujet lors du développement de ce boitier, les contraintes de rigidité, de transparence et d’étanchéité étant les mêmes, toutes proportions gardées. Pour un maximum de lumière et de transparence, les glaces de dessus et de dessous ont des formes spécifiques et complexes. Deux longues glaces latérales referment le boitier en épousant parfaitement le profil de la carrure. Usinages de précision et métallisation délicate des glaces dévoilent déjà des perspectives ahurissantes du mouvement. La touche d’élégance que symbolisent les deux Maisons est portée par la gravure laser « Pininfarina » & « édition limité » sur les surfaces concaves intérieures de ces parois de saphirs. On retrouve bien sur la visserie spécifique dessinée par Pininfarina et qui équipe tous les garde-temps de la collection. Quant à la couronne, sa surface d’armage est identique aux tourbillons de la collection mais son sommet est serti d’une glace saphir sur laquelle est gravé au laser l’emblématique logo Pininfarina surplombant une surface polie miroir. Une façon aussi esthétique qu’ingénieuse de sublimer la troisième dimension.
Le boitier du Tourbillon OTTANTASEI présente de plus un ingénieux système d’emboitage par le fond qui a permis de gagner d’avantage de transparence, de légèreté dans des dimensions optimales garantes d’une ergonomie absolue. Les poids nets de métal pour un boitier complet sont de 51.66 gr pour l’or et de 15.54 gr pour le titane ! Avec ses 44mm de diamètre et des épaisseurs de 8.85mm et 12.00mm respectivement hors et avec glaces, le Tourbillon OTTANTASEI offre un confort absolu quelle que soit l’ergonomie du poignet.
Un regard furtif au mouvement permet immédiatement de saisir que là encore les efforts se sont concentrés sur les préceptes de légèreté et de transparence. Trois cercles distincts définissent les organes et les fonctions essentiels du mouvement dans un équilibre et une harmonie chers à Pascal Raffy. Dans l’ordre de lecture apparaissent ainsi l’unique barillet et l’indicateur de réserve de marche concentrique à 10h. Même dimensionnement pour l’affichage des heures et des minutes disposé à 2H et enfin pour le tourbillon « volant » dans l’espace aérien libéré à 6h.
Organe moteur (et son indicateur de réserve de marche), affichage, organe régulateur. On ne pouvait imaginer plus clair. Pour bien saisir la densité et, à la fois, la cohérence absolue de ce nouveau calibre, la visite chronologique de ses secrets débute par son système d’armage exclusif. Les dix jours d’autonomie du Tourbillon OTTANTASEI imposeraient un nombre de tours de couronne deux fois supérieur à celui par obtenu par l’utilisation du différentiel sphérique développé et breveté par les horlogers de DIMIER 1738. L’extrême miniaturisation de ce mécanisme les a d’ailleurs conduits à déposer un second brevet pour la denture tridimensionnelle à engrènement multiple qui en réduit drastiquement l’encombrement tout en optimisant son fonctionnement. C’est donc deux fois plus rapidement que l’on remontera son garde-temps pour lui transmettre l’énergie nécessaire à ses dix jours d’autonomie.
La platine qui soutient l’ensemble du mouvement met en exergue la délicate synergie réussie entre la légèreté et la transparence d’une part, et une rigidité structurelle accrue d’autre part. Une demi-journée d’usinage et d’électro érosion est nécessaire à la fabrication d’une seule platine. Les artisans de l’atelier de décoration auront besoin ensuite d’une journée entière pour atteindre un niveau de finitions inégalable. Microbillage, étirage, perlage, côtes de Genève, anglage main autant d’opérations artisanales qui se succèdent et que le moindre incident menace perpétuellement d’anéantir irrémédiablement. Précisons que cette véritable magie tridimensionnelle implique de décorer et particulièrement d’angler les deux faces de la platine ainsi que l’ensemble de ses côtés (parois verticales).
Pour atteindre les remarquables performances du Tourbillon OTTANTASEI, les techniciens et les horlogers ont fait le choix d’un barillet unique aux caractéristiques hors normes. 1.04m de longueur pour une force développée de 1kg lui permettent de dispenser 240 heures d’énergie avec une constance optimale. Pour respecter l’esprit du garde-temps le barillet est squeletté d’un thème en roue à cinq bras omniprésent dans le design de ce calibre. On le retrouve ainsi en divers endroits de la platine, sur le pont de barillet, le rochet ou le pont de tourbillon.
A l’instar de la décoration qui sera détaillée ultérieurement, le rouage et ses finitions incarnent parfaitement l’esprit de la haute horlogerie artisanale telle qu’elle est pratiquée chez BOVET 1822 et au sein de ses Manufactures DIMIER 1738. Chaque mobile que compte le rouage de finissage est soigneusement anglé et mouluré à la main alors que les pivots de leurs axes sont roulés selon les méthodes ancestrales pour une qualité et un rendement au plus proche de la perfection.
C’est ce rouage qui nous conduit du barillet à l’affichage pour aboutir enfin sur la spectaculaire cage du tourbillon. 104 composants constituent cette inédite cage de tourbillon volant. Parmi ses nombreuses innovations celui-ci est tenu par un pont unique au centre de son axe. En plus de l’équilibrage des masses et la réduction des effets de levier ainsi obtenus, la cage du tourbillon semble, plus que jamais, évoluer librement dans son espace. Cette ingénieuse construction se justifie par le brevet du tourbillon double face qui consiste à disposer l’échappement et le balancier- spiral de part et d’autre du point de fixation central. Une innovation qui permet elle aussi d’accroitre simultanément les performances chronométriques et l’esthétique dévoilant distinctement l’échappement et le balancier-spiral sur les deux faces du calibre. Cette construction innovante et son unique pont de fixation contribuent à l’épaisseur maitrisée du mouvement et du garde-temps.
Les 18’000A/h du balancier sont entretenues par un spiral manufacturé traditionnellement dans les ateliers de DIMIER 1738. Un art que moins de dix maisons maitrisent à l’échelle mondiale. La serge du balancier reproduit à l’identique celle du mythique tourbillon Ottanta®. Traitée de la couleur bleu de l’emblème institutionnel de Pininfarina elle dessine la forme d’un huit entourée du zéro qui définit les différentes éditions des tourbillons de la collection.
Autres témoins de l’appartenance du Tourbillon OTTANTASEI à la famille BOVET by Pininfarina, les finitions spécialement étudiées et mises au point pour la collection magnifient les alternances de surfaces et les volumes du mouvement. On retrouve ainsi 34 tonalités dégradées du noir au blanc réparties selon les différentes strates que compte la volumétrie du mouvement. Il en va de même pour le décor en clous de Paris bi-polaires circulaires qui fut développé pour l’usage exclusif des tourbillons de la collection et qui trouve ici place dans deux somptueuses plaquettes visées au pont de barillet.
Ce voyage enchanté au cœur de la transparence du mouvement nous conduit ensuite à un surprenant indicateur de réserve de marche. Le barillet engrène avec un mobile qui tourne dans un sens ou dans l’autre selon qu’on remonte le garde-temps ou que celui-ci se désarme en fonctionnant. Au centre de son axe est disposée verticalement une vis sans fin sur laquelle évolue verticalement un cône d’acier minutieusement poli. Lorsqu’on arme le garde-temps le cône monte sur la vis et actionne un levier en appui contre sa paroi par l’intermédiaire d’un galet en rubis. Le second bras de ce levier se termine par un râteau denté qui engrène un pignon situé sur l’axe de l’indicateur. Ainsi durant l’armage l’aiguille incrémente les valeurs qu’elle parcoure et les décrémente par le mouvement inverse lorsque le garde-temps fonctionne, pour une indication aussi précise qu’inédite de cette précieuse fonction.
Comme à l’accoutumée, les deux cadrans de ce garde-temps ont été intégralement manufacturés dans les ateliers de BOVET 1822. S’agissant de fines bagues et non de disques pleins, les différentes opérations d’usinage, de décoration, de laquage et de tampographie nécessitent tous les soins ainsi que le savoir-faire incomparable des artisans de la Maison pour atteindre l’excellence qui fait la renommée de BOVET 1822 depuis presque deux siècles. Le blanc immaculé du laquage des cadrans n’est d’ailleurs pas sans évoquer le passé historique de la Maison et les montres de poches qu’elle manufacturait à l’aube du XIXème siècle.
Trois différentes options de boites sont proposées aux collectionneurs qui pourront choisir un boitier en or rouge 18C, en titane grade 5 ou en titane grade 5 avec traitement DLC noir. Pour parachever la cohérence de l’ensemble, le traditionnel bracelet en caoutchouc noir de la collection bénéficie d’un design affiné et d’une doublure en alcantara bleu et reçois la boucle traditionnelle de la collection assortie au matériau du boitier.
Une fois de plus dans la collection, c’est la quantité de mouvements manufacturés qui sera limitée, dans ce cas, à 86 mouvements par couleur de boîte. Une plaquette portant le numéro individuel de chaque mouvement sera méticuleusement visée à l’arrière du boitier qui lui sera attribué.
La virtuosité des artisans des ateliers des Manufactures BOVET, la technicité et la fiabilité éprouvées des différents mécanismes, leurs finitions à nulles autres pareilles ont permis d’afficher tous les aspects de ce calibre d’exception en toute transparence. Forts de cette excellence que témoignent quotidiennement les artisans de BOVET 1822 dans chacune de leurs réalisations, Pascal Raffy a choisi d’accorder une garantie internationale d’une durée de cinq ans en gage de la qualité irréprochable qui s’affiche au cœur du Tourbillon OTTANTASEI... en toute transparence.